~ Origines : irlandaises. ~ Lieu de naissance : Washington DC. ~ Nombre d'enfants : 0. ~ Situation amoureuse : situation... quoi ?. ~ Qualités : Patient - intuitif - empathique - créatif - romantique - poli. ~ Défauts : Lunatique - mystérieux - cachottier - fataliste - triste - borné. ~ Finances : $$.
Tics et manies du personnage :Connor n'a jamais été un grand sportif, pourtant, il s'est mis depuis cinq ans au jogging matinal, le seul sport évacuateur de frustration qui lui est désormais permis.
Accroc à la caféine, il a également dû apprendre à limiter cette boisson et bien que cela rende son médecin fou, il n'a pu que lui préférer le thé.
Gravement touché par une arme à feu, il en garde des séquelles irréversibles, dont des douleurs à chaque modification un peu trop intense de son rythme cardiaque ou chaque mouvement brusque, des palpitations et une grosse cicatrice juste au-dessus du cœur.
Bien qu'il soit très fidèle en amitié et qu'il soit un confident de choix, il parle très peu lui-même de son passé au grand damne de ses amis pour qui, malgré les plus longues discussions du monde, ne peuvent que se résoudre à avouer qu'ils ne savent de lui que ce qu'il veut bien dévoiler.
Il joue de la guitare depuis l'âge de 14 ans. Sa mère jure qu'il a la plus belle voix qu'elle n'ait jamais entendu... mais c'est sa mère.
Sa bibliothèque aurait tendance à faire fuir tant elle semble receler le musée des horreurs de l'humanité.
De toute manière, hormis ses amis, personne ne rentre chez lui.
De toute manière, il n'a personne, hormis ses amis, à faire venir chez lui, car Connor semble vouloir et aimer rester un vieux célibataire, malgré quelques liaisons sans lendemain qu'on peut lui reconnaître.
→ the story of my life- Spoiler:
Fils d'immigrés irlandais, Connor a grandi avec la culture du pays natal de ses parents.
Cependant, il est né à Washington DC et n'a fait que de brefs voyages sur sa terre d'origine.
Il vécut une jeunesse relativement classique pour un « intello », malgré une fascination – inquiétante selon ses parents – pour la psychologie, la criminologie et la victimologie.
Il a fait partie des plus jeunes recrues de la Behavioral Analysis Unit, y faisant toute sa carrière avant l'âge de 30 ans.
Loin de l'image véhiculée par la télévision, c'est dans un bureau que Connor effectuait l'essentiel de son travail. Sa vie n'aurait jamais due croiser directement la route d'un des tueurs qu'il chassait.
Il fut placé dans l'équipe de celui qui devint son mentor et ami : Lukas.
S'intéressant d'un peu trop près à Helios, un tueur en série prolixe, ils attirèrent l'attention de celui-ci qui décida de les prendre en chasse.
Connor reste très secret sur cette période de sa vie et peu d'informations permettent aujourd'hui de déterminer ce qu'il s'est réellement passé, mais il est de notoriété public qu'il a été blessé en essayant de protéger son mentor.
A son réveil à l'hôpital, Lukas lui expliqua que la balle avait manqué son cœur de peu et qu'il aurait pu mourir en se plaçant devant le coup de feu qui aurait très certainement été mortel pour son mentor. Celui-ci le remercia chaleureusement, louant ses mérites et sa reconnaissance éternelle.
Le mois qui suivit sa sortie de l'hôpital, Connor donna sa démission à la BAU et quitta Washington, faisant à peine ses adieux à son équipe.
Il y a cinq ans, l'homme arriva à New York où il trouva un poste d'enseignant en psycho-criminologie. Il travaille aujourd'hui à travers la ville et le comté pour donner des cours et faire des conférences auprès d'étudiants en psychologie, en criminologie et en sciences pénales.
Je n'avais pas réagi quand elle avait la main, pas fait le lien... Pas vu son visage, tout simplement. Les étudiants défilaient dans mon cours. Tous ne terminaient pas un semestre commencé, tous n'étaient pas là d'une année sur l'autre et il y avait tellement de visage, tellement d'inconstants. J'avais appris au fil de ces cinq dernières années à ne pas trop faire attention aux visages, surtout les nouveaux... Et puis le grand brun somnolent devant elle ne m'avait pas vraiment aidé à me focaliser sur autre chose que sa main... Et puis elle avait parlé et le monde entier s'était figé. «
Vous pensez qu'il est facile de surévaluer le nombre de victime d'un tueur en série, comme vous avez assuré que c'était le cas pour Helios ? »
Helios... Pourquoi parlait-elle de lui, plus que de tout autre ? «
Je n'ai jamais dit que je surévaluais le nombres de victimes d'Helios. Je ne parle ici que du nombre officiel de ses victimes, un nombre bien différent de celui que la presse relaye. Et puis, le nombre de victimes d'un tueur se compte rarement juste au nombre de personne qu'il tue. » La douleur dans mon thorax aurait largement suffit à m'en convaincre si j'avais eu besoin de preuve. Son regard à elle également. «
Pourtant, les profiler et la presse ne parlent toujours que du nombres de victimes directes. » «
Et c'est en cela que j'espère que mon enseignement servira », contrais-je avec un léger sourire, regardant toute l'amphithéâtre. «
Pour vos études, nous vous demanderons un travail clair et précis et un nombre de victime officielle ou suspectée qui se rapporte aux victimes décédés ou encore en vie, mais dans votre pratique, n'oubliez jamais que pour une victime sélectionné par le tueur, ce sont des parents, des familles, des amis, qui sont aussi blessés parfois mortellement. » Laissant quelques secondes de silence pour donner une petite gravité à mes mots, je me repris, saisissant l'effaceur pour ôter du tableau blanc tous mes écrits de ces deux heures de cours. «
La semaine prochaine, nous verrons si mes cours ont été utiles à quelques-uns d'entre vous. Vous recevrez ce soir un cas concret à analyser selon la méthodologie vue le mois dernier, vous avez été répartis en groupe sur chaque cas et vous nous en ferez la synthèse de vos recherches. Merci à vous. »
Le brouhaha de fin de cours se fit entendre, alors que les conversations reprenaient, les étudiants se levant pour quitter l'amphithéâtre. Bien que j'avais terminé d'effacer le tableau, je n'arrivais pas à me retourner pour les regarder partir, ayant trop peur de la voir elle. Je ne pouvais pas la voir. Pas après tout ce temps. Cinq ans et rien n'avait changé. Mon cœur battait toujours autant à sa simple vue et l'accélération de mon rythme cardiaque faisait toujours un mal de chien.
«
Tu vas faire comme si je n'étais pas là pendant combien de temps ? Parce que si ça doit durer, autant que je le sache pour pouvoir m'y préparer. » Je poussais un long soupir avant de me retourner afin de lui faire face. «
Bonjour... », soufflais-je, aussi maladroit qu'un adolescent. «
Bonjour », répondit-elle, pas vraiment plus à l'aise, l'agacement en plus. «
Ça fait longtemps, hein ? Quoi de neuf depuis le temps ? Oh, pas grand chose tu sais, la vie, tout ça... Maintenant qu'on en a fini avec les civilités, on peut passer aux choses sérieuses ? » Je lui offris un petit sourire amusé. Elle n'avait pas changé. Pas au niveau caractère en tout cas. Son corps avait changé – assurément, au bout de cinq ans – mais pas cette lueur dans ses yeux, pas sa détermination...
Je ne répondis rien. Peut-être qu'il n'y avait rien à dire ou alors j'avais juste trop peur de l'affronter, de parler, de l'écouter et de chuter encore, mais je ne dis rien et elle soupira profondément, l'agacement plus que visible. «
Très bien. Fuis si tu veux, mais ce n'est que partie remise. Je ne vais pas te lâcher. Pas maintenant que je t'ai retrouvé. » Et elle tourna des talons, remonta les marches de l'amphithéâtre et quitta l'endroit, me laissant là, seul avec mes souvenirs. Trop de souvenirs. Toute une vie passée que j'avais cru loin derrière moi, restée à Quantico...
A croire que le passé refait toujours surface...
~ Pseudo/Prénom : LW.
~ Âge : 25.
~ Avatar : Colin O'Donoghue.
~ Connexions : autant que possible, mais c'est très moment dépendant (les joies de la formation XD).
~ Commentaires : .