~ Origines : Américaines, d'aussi loin qu'elle se souvienne. ~ Lieu de naissance : Rochester, dans l'état de New York. ~ Nombre d'enfants : Aucun, pour le moment. ~ Situation amoureuse : Célibataire. ~ Qualités : Sincère, généreuse, attentionnée, rigolote, joueuse, responsable, indépendante, dynamique,... ~ Défauts : Têtue, un peu naïve, pudique, jalouse, rancunière, passionnée, impulsive,... ~ Finances : $$.
Tics et manies du personnage :Ivy est une accro au café. C'est sûrement sa boisson préférée.
+ Elle est assez adepte de l'idée d'"un esprit sain dans un corps sain" ; peut-être à cause du milieu dans lequel elle a grandi : entre un père militaire, une mère miss USA et un frère footballeur universitaire mais en tout cas, elle a gardé de l'intérêt pour le sport aujourd'hui. En effet, elle va régulièrement à la salle de sport, pratique le yoga et participe à des marathons.
+ Ses parents vivent tous les deux à Rochester et lui proposent souvent de l'aider financièrement, la voyant comme "pauvre". Elle n'a jamais accepté, mettant un point d'honneur à ne rien leur devoir. Elle a un frère aîné qui, blessé au genou à l'université, s'est aujourd'hui réorienté en tant qu'agent dans le football américain et une sœur cadette, qui a décidé de suivre la voie maternelle des concours de beauté. Ils voyagent beaucoup ainsi elle les voit rarement et elle n'est pas vraiment proche d'eux. Elle considère plus sa bande d'amis comme sa vraie famille.
+ Née dans une famille très catholique, elle n'est pas pratiquante mais elle aime penser qu'il existe quelque chose "là-haut". Elle ne fait des prières que très rarement et qu'en cas d'extrême besoin.
+ C'est une pâtissière de talent. Depuis l'enfance, elle aime préparer des gâteaux. En grandissant et pas à pas, elle a appris à exprimer sa fibre créative à travers cette cuisine. Aujourd'hui, elle aime surprendre ses invités avec des recettes inventées et des décorations très colorées.
+ Ivy a pour principe d'être très fidèle, lorsqu'elle est en couple. A l'inverse, lorsqu'elle est célibataire, elle se montre assez volage et aime profiter des occasions qui se présentent sur sa route. C'est une femme féminine et elle aime sentir qu'elle plait.
+ Depuis que sa colocataire a déménagé pour vivre avec son mari, elle a adopté un Saint Bernard appelé Bobby et âgé maintenant de trois ans et demi. Elle accueille aussi des animaux bénévolement, en attendant leurs adoptions, lorsque le refuge de son quartier manque de place.
+ Elle participe régulièrement aux actions bénévoles et à la vie de son quartier. De plus, elle fait des dons réguliers à des associations de conservation des espèces animales en danger.
→ the story of my life1993 - Villa de la famille Ross, Rochester. Assise sur les marches de l'escalier, la petite blonde aux airs angéliques alors âgée de six ans et demi observait la photo de famille de l'année accrochée au mur sans faire un bruit. A l'étroit dans un tailleur bleu marine et blanc choisie par sa mère, elle attendait patiemment que son frère ait terminé de se préparer afin qu'ils se rendent à la messe, comme tous les dimanches. Elle pensait à son père, qui n'avait pas été en mesure de les contacter depuis un peu plus d'un mois et qu'elle n'avait pas vu depuis près de cinq mois. Ses absences se faisaient de plus en plus longues et sentir sa mère s'inquiéter rendait Ivy inquiète aussi.
"Dylan ! Qu'est-ce qui te prend aussi longtemps ? Tu vas finir par nous mettre en retard !" Et si il y a bien une chose que Virginia Ross détestait par dessus tout, c'était d'être en retard à la messe. Les personnes qui y assistaient formaient sa communauté (femme au foyer depuis la naissance de Dylan, elle participait à beaucoup d’événements religieux ou d'actions bénévoles menées par la paroisse) et elle se devait de conserver une image de femme et de mère parfaite auprès d'eux. Cela faisait sourire Ivy, peu intéressée par les critiques d'inconnus mais à l'époque, la petite fille participait tout de même à la pièce en faisant tout son possible pour jouer le rôle de la fille parfaite afin de correspondre aux attentes de sa mère. Timide, discrète et très studieuse, elle était très loin d'imaginer la femme qu'elle deviendrait.
"Dylan, je crois que je vois Lyla dans la rue !" se décida à lancer Ivy, un rictus malicieux éclairant son visage. Instantanément, les pas pressés du garçon de dix ans résonnèrent de l'étage à l'escalier. Lyla était la fille dont tous les garçons étaient amoureux à l'école et elle habitait dans la même rue qu'eux.
"C'est vrai, où ?" entendit-elle lorsqu'il arriva près d'elle. La petite blonde pouffa et ne prit pas la peine de répondre, regardant sa mère pour lui signifier :
"Voilà, il est prêt."*********2000 - Villa de la famille Ross, Rochester. Consignée dans sa chambre depuis à peine deux heures, Ivy tournait déjà en rond. Elle avait essayé de trouver une activité et de penser à autre chose mais elle n'avait pas réussi, trop énervée pour se concentrer sur quoi que ce soit. Sa mère l'avait punie sur une durée non définie pour deux raisons : son attitude "soi-disant" agressive et ses résultats scolaires en chute libre "sans aucun motif valable". Elle avait pourtant elle aussi deux bonnes raisons d'être en colère. En premier lieu, plus le temps passait et plus elle se sentait de façon justifiée remplacée par Dyna (sa sœur cadette) aux yeux de sa mère. En effet, la petite de tout juste cinq ans était la mascotte de la famille, présentée comme la huitième merveille du monde et attendant de participer à son premier concours depuis qu'elle savait parler. En second lieu, elle avait découvert à la rentrée la raison qui poussait son père à s'absenter sur des durées de plus en plus longues et à ne pas se soucier de sa famille (sauf lorsqu'il s'agissait des résultats sportifs de son fils) ; cette raison portait le nom de Sasha. Cela faisait plusieurs années qu'il menait allègrement une double vie avec cette femme militaire, lorsqu'il partait en mission. Elle avait passé la phase durant laquelle elle la haïssait et l'injuriait régulièrement auprès de ses amis ; maintenant elle ressentait uniquement une colère grandissante contre son père. Jusqu'à cette rentrée scolaire, elle n'avait fait que répondre aux attentes de ses parents, essayant toujours plus d'être une fille modèle à leurs yeux et qu'est qu'elle obtenait en retour ? Les deux l'abandonnaient sans scrupule soit parce qu'elle n'était pas assez bien, soit pour satisfaire leurs besoins d'animaux frustrés. C'est ainsi qu'elle en était venue à se poser cette question : "à quoi bon continuer à faire des efforts ?", qui l'avait menée à cette question : "alors, à quoi bon étudier ?". Depuis, elle n'avait plus aucune motivation à apprendre. Évidemment, elle n'avait pas pu expliquer cela ainsi à sa mère et la frustration faisait tourner toutes ces idées en boucle dans sa tête. Elle n'aimait pas être ici, ne se sentant plus à sa place au milieu de tous ces gens faux, alors, du haut de ses treize ans, elle avait pris une décision : elle allait partir. Elle prépara silencieusement un sac à dos "de survie" dans lequel elle plaça : quelques sous-vêtements de rechange, un pull, un pantalon, son paquet de cigarettes à la menthe récemment acheté "pour l'image", son walkman, quelques CDs, son portable, une bouteille d'eau, deux barres de céréales et son portefeuille. Elle parcourra la pièce du regard une dernière fois avant d'attraper sa veste et, sa chambre étant la seule placée au rez-de-chaussée, de sortir par la fenêtre sans aucune difficulté.
*********Quatre jours plus tard, 2000 - Villa de la famille Ross, Rochester. Après deux nuits passées chez des connaissances, Ivy avait été forcée de passer la troisième dehors et au matin, elle avait subi sa première agression, qui lui avait coûté son sac à dos et sa fierté. Encore un peu choquée par cette altercation, elle restait prostrée depuis plusieurs dizaines de minutes sur un banc public, un œil enflé et une main brûlée par la lanière de son sac. Elle n'avait plus que sa veste et son portefeuille à présent ; cela signifiait qu'il ne lui restait plus aucun moyen de contacter ses proches en cas de problème. Elle réalisait donc "à la dure" qu'à treize ans, elle était encore incapable de se débrouiller seule et encore moins seule dans la rue. C'est pourquoi, malgré qu'elle n'en avait aucune envie, elle savait qu'elle devait retourner chez ses parents. Elle compta son argent en soupirant. N'ayant plus assez pour payer le trajet en taxi jusqu'à chez elle, elle se leva et se dirigea sans entrain vers le poste de police du centre, afin d'être raccompagnée à son domicile. Le simple fait d'y retourner la faisait déjà se sentir assez honteuse pour qu'elle n'ait pas besoin de ça, mais, étant donné les circonstances, elle n'avait pas d'autre alternative. Elle bouda durant toute la route qui la conduit à chez elle. Alors que l'agent de police se garait, elle aperçut par la fenêtre le militaire à sa porte.
"Non, non, non, non,..." murmura-t-elle. Sans prévenir, elle ouvrit la portière de la voiture encore en mouvement et courut vers la maison. Elle arriva au moment où sa mère ouvrait la porte, essoufflée et retenant ses larmes avec difficultés.
"Madame, je suis venu vous annoncer que votre mari a été gravement blessé à la jambe dans l'exercice de ses fonctions. Son pronostic vital n'est pas engagé mais sa blessure est trop importante pour qu'il puisse reprendre son travail sur le terrain un jour. Le Major Ross sera opéré cet après-midi à New York et nous vous proposons de vous y conduire dès à présent." Ivy entendait encore les pulsations de son cœur résonner dans ses oreilles lorsqu'elle répondit, dans son dos :
"Très bien, je vais me laver et on s'en va." Étant donné les évènements, personne n'avait prêté attention à sa présence et les deux adultes la regardaient avec des yeux écarquillés. Sa mère, stupéfaite et sûrement rassurée de la retrouvée sauve, resta muette tandis que la jeune blonde passait le seuil de la porte et montait les escaliers menant jusqu'à la salle de bain. Son frère étant à un entraînement de football et sa sœur étant trop jeune pour les accompagner, elles restèrent silencieusement main dans la main durant tout le trajet. Elles n'en reparlèrent jamais, Ivy ne fut jamais puni pour sa fugue et son père n'est toujours pas au courant de cette histoire. Cela a tout de même permis qu'elle retrouve, pendant un petit laps de temps, une relation "normale" avec ses parents.
*********2005 - City School District, Rochester. Ivy avait dix-huit ans à présent et elle avait digéré le fait que ses parents n'étaient pas parfaits. Il y avait eu quelques semaines meilleures : son père était à la maison tous les jours pour la première fois et sa mère avait essayé de se rendre plus disponible mais rapidement, les anciennes habitudes reprirent leurs places : son père décida d'effectuer sa rééducation dans un centre à 600 km de leur domicile et sa mère profita du fait que Dyna sauta une classe pour faire réapparaître sa préférence. A ce moment, Ivy essaya à nouveau d'attirer leur attention mais comprit vite que son comportement était vain. Le fait que sa famille était dysfonctionnelle ne lui parut pas si grave, finalement. Elle avait tellement de choses à vivre à côté et elle allait les vivre exactement comme elle voulait, à présent qu'elle était libérée de leurs attentes. Elle essaya de se concentrer sur le positif et attendit patiemment les cinq années qui la séparait du diplôme et donc de son départ. Aujourd'hui, toute cette attente était terminée : elle venait d'être diplômée et son visage rayonnait quand elle rejoint son petit-ami pour les photographies, après la cérémonie. Ils sortaient ensemble depuis moins d'un trimestre mais elle avait l'impression d'être folle amoureuse de lui et, malgré le fait qu'elle avait obtenu une bourse pour étudier à la NYU, il a bouleversé ses plans d'avenir. Durant l'été, ils ont décidé de suivre une formation auprès d'une association humanitaire qui a pour objectif de construire des habitats et si cette expérience se déroulait bien, ils s'engageraient pour une année d'actions humanitaires ensemble avant d'entamer leurs études. Ses parents n'étaient pas encore au courant de cette idée mais sa décision était prise et, Ivy étant devenue une jeune femme têtue et indépendante, elle ne leur laisserait sûrement pas la possibilité de refuser. Elle avait déjà contacter l'université pour leur exposer son dilemme et il lui avait exactement répondu :
"Mademoiselle, je pense que c'est une très belle raison pour demander un report d'un an de votre bourse. Nous vous transmettons le formulaire et les pièces nécessaires par mail, au cas où vous décideriez de vous engager." Un an loin d'ici et à aider des personnes dans le besoin lui semblait être une expérience à côté de laquelle elle ne pouvait pas passer et elle était complètement passionnée par cette idée.
Finalement, elle réussit à convaincre ses parents de signer les papiers pour qu'elle puisse réaliser une première mission d'un mois au Cameroun mais son petit-ami changea d'avis au dernier moment et rompit avec elle, la laissant partir seule. Elle ne mit pas longtemps à l'oublier, s'adaptant parfaitement à son nouveau rôle. Elle paraissait tellement heureuse à son retour que ses parents lui donnèrent l'autorisation pour le report de sa bourse universitaire et son projet d'un an sans qu'elle n'ait besoin d'argumenter.
*********2015 - New York. Cela faisait neuf ans et demi qu'Ivy vivait à New York à présent. Elle y avait réalisé tous ses rêves : être diplômée de l'université, trouver un métier passionnant, créer une vraie famille. A vrai dire, il ne lui manquait qu'une chose : une relation amoureuse durable. Bobby était affalé à ses pieds tandis qu'elle avalait un café sur une terrasse en attendant ses amis. Son portable vibra et le sms d'un numéro inconnu s'afficha sur l'écran fêlé :
"Jeudi 16h, dans mon bureau. ES." Elle comprit instantanément que cela ne lui était pas destiné. S'ennuyant un peu, elle prévint l'inconnu(e) :
"Cher(e) ES, je pense que vous avez fait erreur en composant le numéro de votre destinataire. Cordialement. IR." Cela fait, elle ne pensait pas obtenir de nouvelle réponse pourtant son interlocuteur n'attendit qu'une poignée de secondes avant d'envoyer :
"Cher(e) IR, j'avais effectivement fait une erreur d'un seul chiffre dans le numéro de mon destinataire. Merci de m'avoir prévenu, c'était très attentionné. ES." Elle sourit, un échange aussi sympathique étant toujours agréable. Le temps que ses amis arrivent, elle réfléchit à qui cette personne pouvait être, se demandant s'il s'agissait d'une femme ou d'un homme, imaginant déjà le genre de métier qu'il (elle) pouvait avoir.
Cet(te) inconnu(e) ayant piqué sa curiosité, elle ne fut pas surprise d'y penser le Jeudi soir. Sans vraiment y réfléchir, elle le recontacta :
"Cher(e) ES, j'espère que votre rendez-vous s'est bien passé et que vous êtes bien tombé sur la bonne personne. Une nouvelle erreur aurait été dommage. Cordialement. Ivy." Un sourire malicieux parait son visage lorsqu'elle appuya sur envoyer. Elle espérait qu'elle connaîtrait son prénom dans sa prochaine réponse, qui ne tarda pas :
"Chère Ivy, peut-être aurait-il été préférable que je tombe sur vous finalement. C'était très ennuyant, rien de passionnant, le moment le plus agréable de ma journée fût la découverte de votre message. Emett." A cet instant, le jeu avait véritablement commencé pour la belle blonde et il s'en suivit une très longue liste de messages durant trois mois.
Il y a quelques jours, ses amis lui firent de nouveau part de leurs inquiétudes concernant cet homme, qui pourrait être n'importe qui, quand Ivy prit le temps d'y réfléchir objectivement. Elle se surprenait à rêver de cet homme comme elle rêverait du prince charmant et à se confier à lui sur son quotidien comme si elle le connaissait depuis toujours. Elle sentait qu'aujourd'hui, elle devenait de plus en plus accro à Emett. Après quelques heures passées à se demander si son imagination ne lui avait pas joué un tour et si elle ne s'était laissée prendre à son propre jeu de charme, elle lui envoya sur un coup de tête :
"Rencontrons nous." Ivy eu l'impression d'attendre une éternité avant d'obtenir sa réponse mais à présent, c'était sûr, elle allait le rencontrer.
~ Pseudo/Prénom : Thrace/Julie.
~ Âge : 22.
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